Camus, l’homme qui aimait la mer

Albert Camus, le grand écrivain que nous connaissons à travers ses nombreuses œuvres, a affirmé à de multiples occasions son grand attachement à la mer.  Voici un aperçu d’un homme qui apprécie la vie par la beauté de la nature plutôt que par les aspects fastueux.

Des mots pour dire qu’il aimait la mer

Dans son essai intitulé « L’Eté » sorti en 1954, Albert Camus effectue un retour aux sources dans son Algérie natale. Il y déclame avec émotion la lune qui écrit à la surface de l’eau souple et l’espace si vaste au cœur duquel il naviguait. Il a également écrit dans cet extrait de son journal de bord qu’il a grandi à la mer et que la pauvreté lui a été fastueuse. Cette immense étendue bleue était donc une richesse inestimable, d’autant qu’elle était celle de la Méditerranée, ensoleillée et paisible. Dans le roman L’Étranger, la mer est tout aussi primordiale. M. Meursault, ce héros qui ne l’était pas, avait ainsi son bureau face à la mer. Marie est par ailleurs heureuse de passer une belle journée au bord de la mer avec Meursault.

Une vie inspirée par la terre et la mer

Né dans une Algérie alors considéré comme une province française, Albert Camus passe une enfance loin du faste et de la richesse, mais se dit heureux, inspiré par l’étendue bleue et la campagne. Dans la nouvelle intitulée « Noces à Tipasa », cet esprit contemplatif se manifeste lorsqu’il compare le fait d’étreindre une femme à une joie étrange qui descend du ciel vers la mer. Albert Camus a toujours honni le mépris de la nature et l’affirme clairement dans ses écrits. Tantôt il souligne la beauté d’un paysage. Sitôt après, il souligne l’absurdité de la vie perdue dans une société qui aliène bien trop souvent ses membres en les obligeant à s’adapter.

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