Les bateaux du futur
En termes d’innovation, le monde nautique n’est pas en reste. Découvrons les innovations les plus folles qui nous attendent ces prochaines années.
Les bateaux autonomes sur les canaux d’Amsterdam
La ville d’Amsterdam a pour projet d’installer l’an prochain, sur les canaux de la ville, des Roboats. Les Roboats sont des plateformes de transports autonomes, pouvant transporter voyageurs et marchandises le long des 165 canaux que compte la ville. La forme de ces plateformes s’explique par le fait qu’elles pourront servir à construire des ponts sur demande.
L’avantage de cette innovation, en plus d’optimiser les conditions de transport des habitants, est d’améliorer la qualité de l’eau, de prévenir les épidémies et d’empêcher l’accumulation de déchets.
Le projet fou de navires complètement autonomes de Rolls Royce
Vous avez entendu parler des voitures autonomes qui pourraient bien débarquer sur nos routes ?
Et bien découvrez le projet fou des bateaux autonomes, qui concernera en priorité les bateaux de marchandises. Cette innovation est prévue pour 2020 par le groupe Rolls Royce (conglomérat produisant moteurs d’avions ou de bateaux, turbines nucléaires, etc).
Ce navire automatisé n’aurait besoin ni d’équipage, ni de capitaine, et serait contrôlé depuis la terre ferme grâce à des milliers de capteurs et de caméras permettant de visualiser l’environnement. L’intérêt de cette innovation est de faire gagner de la place sur le navire (auparavant occupée par l’équipage) afin d’augmenter la capacité de stockage. De plus, les marins, les biens et les navires seront davantage en sécurité, en cas de tempête par exemple.
Cependant, deux problèmes se posent : la suppression d’emplois pouvant avoir lieux si ce système se généralise, ainsi que la question de responsabilité en cas d’incident (le même problème se pose pour les voitures autonomes).
Les bateaux volants sur la Seine à Paris
La ville de Paris a décidé, quant à elle, de se doter des Sea Bubbles : des véhicules volants électriques capables de voler sur un fleuve. Ces engins seront donc présents sur la Seine dès 2017.
Comment fonctionnent ces machines ? Les Bubbles s’élèvent au-dessus de l’eau grâce à leurs quatre ailes sous-marines, leurs permettant de glisser à dix nœuds sur la Seine (18 km/h). Les Bubbles, pouvant accueillir 4 personnes (en plus du pilote), sont faites à partir de matériaux recyclés et leur propulsion électrique provient des panneaux photovoltaïques placés sur leurs toits.
La mairie de Paris voit en cette innovation, non polluante, un nouveau moyen de locomotion pour les passants, participant, en plus, au rayonnement de la ville.
Les bateaux solaires
Les bateaux Sun SeaRider seront les premiers à fonctionner grâce à de l’énergie propre, et donc sans polluer l’écosystème marin, grâce à un système de propulsion électro solaire. Cette énergie provient de panneaux photovoltaïques disposés sur le toit. Ces panneaux produisent de l’électricité qui sera stockée dans des batteries en silicone ou en lithium pour alimenter par la suite deux moteurs électriques et les consommateurs du bord (éclairage et feux de position).
A cause de leur autonomie réduite, les bateaux Sun SeaRider ne permettent pas de faire de longs trajets. Cette innovation s’adresse ainsi à des compagnies de tourisme, des hôtels ou des collectivités territoriales afin de transporter des passagers, ou faire découvrir la ville, et est moins adaptée à de longues balades en mer.
Ces bateaux non polluants, solaires, autonomes peuvent être considérés comme les bateaux du futur !
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